Présentation des Domaines Naddef (Bourgogne) et Yann Alexandre (Champagne).
Les Pépites de mon Caviste, ce sont 22 Domaines sélectionnés, 200 cuvées avec des petits prix, des raretés, des vieux millésimes… Du 28 septembre au 16 octobre 2020. Catalogue à la cave ou directement sur ce site !
Bienvenue à Gwendolyn qui rejoint aujourd’hui l’équipe de la Cave de Bacchus !
Formation caviste à Vannes, travail en cave à Pau, vendanges dans le Jurançon…
Elle saura vous accueillir avec joie !
Une cuvée marquante ? La D18 d’Olivier Pithon en Côtes Catalanes, à la fois en finesse et très intense.
Une région de prédilection ? La Loire et les grands blancs de la région. Un coup de coeur pour les grands Sancerre de terroir.
L’année 2020 sera une année marquée par l’apparition de ce virus qui s’est répandu sur tout le globe. Chacun a alors pu prendre conscience de la fragilité de l’espèce humaine malgré tous les progrès de la médecine. Cette science qui nous propulse vers un avenir de plus en plus « numérique et artificiel » s’est trouvée pourtant bien dépourvue quand il a fallu lutter contre un virus inconnu.
Le monde s’en est trouvé bouleversé. Pourtant ce virus, qui peut s’avérer certes mortel et redoutable, aurait pu se révéler bien plus dangereux et menacer de mort une grande partie de l’humanité. Rien ne dit que dans un avenir plus ou moins proche une telle catastrophe ne puisse se produire.
Que serait notre nouveau monde alors ? Difficile de se projeter et d’imaginer ce que personne ne souhaite. Le simple fait d’y penser donne le vertige. Sans sombrer dans un catastrophisme noir, l’expérience vécue cette année nous force à nous adapter et s’adapter ce n’est pas seulement répondre à une urgence du moment c’est aussi se projeter dans l’avenir.
C’est pour cette raison qu’en mars dernier nous avions décidé de fermer la Cave afin de prendre le temps de réfléchir à la façon d’exercer notre métier de caviste dans cette situation sanitaire critique. Mais nous voulions aussi inscrire nos décisions dans ce futur incertain en réfléchissant à nous doter d’outils nous permettant de continuer à exercer notre métier en cas de nouvelle crise sanitaire.
Aujourd’hui le virus est toujours là et les contraintes qui en découlent aussi. Nous avons donc, avec regret, annulé notre 22ème Salon de Bacchus des 7 et 8 novembre prochains. Là aussi, face à ce coup du sort, plutôt que de se laisser abattre et de nous morfondre nous avons imaginé une nouvelle opération « Les Pépites de mon Caviste » qui, nous l’espérons trouvera son public.
Car cette nouvelle société, ce nouveau monde nous pousse à sortir de notre confort et à innover. Et cela fait un bien fou que de se lancer de nouveaux défis. Ce qui semblait acquis et qui n’est plus possible aujourd’hui nous oblige à inventer. Cette crise, même si elle est douloureuse pour beaucoup, a mis en lumière notre faculté à nous réinventer.
« Les Pépites de mon Caviste » est l’une de nos réponses à cette épreuve. Il y en aura d’autres toujours plus innovantes pour continuer, non pas à exister, mais à aller de l’avant. Comme nous l’avons toujours fait…
Dans le cadre du renforcement de notre équipe nous recherchons un ou une jeune caviste passionné, pour un CDD sur octobre-novembre-décembre 2020 avec possibilité de prolongation en CDI.
Possibilité de formation en alternance.
N’hésitez pas à nous adresser CV et lettre de motivation ou à partager auprès de votre entourage !
Enfin!!!! La période de confinement touche à sa fin et nous espérons que celle-ci est définitivement derrière nous.
Il n’en reste pas moins que le déconfinement doit s’organiser et que nous avons évidemment réfléchi à notre façon de travailler dans ce contexte. Toutes nos décisions auront été prises dans un souci premier de sécurité sanitaire autant pour nos clients que pour nous.
Cette situation inédite du confinement nous a poussé à innover pour nous adapter et nous abordons le déconfinement avec cette même volonté. Nous n’allons pour autant pas mettre en place une solution idéale car les contraintes liées à cette nouvelle étape seront encore lourdes à gérer et organiser. Mais l’essentiel est que la vie reprenne son cours même si cette liberté a un prix.
Voici donc en quelques points notre organisation qui prendra effet à partir du 11 mai.
Passer par Pau sans s’arrêter à Jurançon eût été dommage ! D’autant que je n’étais pas encore passé au Clos Thou avec qui nous travaillons depuis un peu plus d’un an et qui connaît un très joli succès à la cave.
Le temps n’est pas franchement au beau fixe, pas de chance, petite fenêtre de pluie au milieu de dix jours de grand ciel bleu à 25°C en plein mois de février. Ces températures extrêmement douces inquiètent d’ailleurs ici où l’on craint de voir la vigne débourrer très tôt et être ainsi particulièrement sensible à un gel un peu tardif, la chose n’étant pas rare dans cette région à plus de 300m d’altitude.
Arriver au Domaine n’est pas une simple promenade de santé : routes très étroites, pentues en diable, avec des épingles à cheveux à gogo ! L’Alpe d’Huez et consort peuvent aller se rhabiller : le vrai défi pour un cycliste, ce serait les petites routes de Jurançon !
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Le voyage en Touraine se poursuit avec un passage au Domaine Philippe Tessier à Cheverny.
Je suis accueilli par Philippe, vigneron discret, réservé, mais exigeant et pointu. Et c’est parti pour un tour complet de la cave avec dégustation sur fût et en bouteille de l’ensemble des vins de la gamme !
Philippe a aujourd’hui le sourire : ses fûts sont pleins du millésime 2018. Cela faisait plus de deux ans que cela n’était pas arrivé, 2016 et 2017 ayant été pour le moins avares en raisins suite au gel.
Fort heureusement, le Domaine n’a pas été touché de manière sérieuse par les gels du printemps 2019 et, pour le moment, il y a de bonnes chances pour que la productions soit bonne. Mais tant que le vin n’est pas en bouteille, rien n’est joué !
Il y a quelque chose de magique en arrivant sur les coteaux de l’appellation Jasnières, cette impression évidente que l’on est là face à un grand terroir ! Entouré par des plaines de champs de blé et de forêt, le coteau couvert de vigne émerge d’un coup, avec sa superbe exposition Sud, surplombant le Loir. Toute petite appellation (80 hectares cultivés seulement) mais peut-être l’un des plus haut-lieu du Chenin qui soit !
Rendez-vous avait été pris avec Bernard de Mianville qui, avec sa femme Christine, gère ce tout petit domaine de 1 hectare seulement ! Il faut dire qu’à côté, Bernard est oenologue-consultant et Christine enseignante en viticulture. La vigne, c’est donc un plus, un passe-temps.
C’est d’ailleurs ce point qui fait que Bernard a le sourire aujourd’hui : la récolte 2019 a été amputée à 80% au minimum suite aux gels du printemps. Encore qu’en se baladant dans les vignes, Bernard découvre de manière régulière qu’il semble y avoir un poil plus de départs de grappe qu’escompté. L’année reste noire malgré tout.
Continuer la lecture de Christine de Mianville : au sommet de Jasnières !
Nouvelle étape du périple écossais : Campbeltown et les distilleries Springbank et Glengyle. Ce sera un poil long, alors en un mot : exceptionnel !
Campbeltown, comme Brest, fait partie de ces villes où l’on ne passe pas. On s’y rend, volontairement. Et bien souvent, c’est pour y déguster du whisky. Perdue au bout de la longue péninsule du Kintyre, à l’Ouest de l’Écosse, Campbeltown ne se rejoint pas en moins de 2h. De route ou de ferry, si vous êtes chanceux !
Mais une fois sur place, nous sommes dans l’une des régions de production de whisky à la personnalité la plus marquée d’Ecosse. Car oui, avec seulement trois distilleries, Springbank, Glengyle et Glen Scotia, Campbeltown est une région à part entière !
Il faut dire qu’au XIXe siècle, ce n’étaient rien de moins que 53 distilleries qui essaimaient les rues de ce petit port ! On dit même que les marins parvenaient à retrouver l’entrée du Loch rien qu’à l’odeur des spiritueux…
